Emploi : l’insertion en chiffres

Plusieurs études dressent un panorama de l’accès à l’emploi en France et des différents dispositifs mis en place pour le favoriser.

Tout d’abord, s’agissant des jeunes, le bilan apparaît particulièrement mitigé. Une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) montre en effet que le recours au fonds d’aide aux jeunes a fortement diminué entre 2019 et 2022, non pas du fait d’une baisse des besoins, mais par la mise en place de dispositifs concurrents tels que la garantie jeunes ou le dispositif « 1 jeune 1 solution ». L’étude relève que le nombre de jeunes qui travaillent parmi ceux qui recourent à ce fonds est en hausse. Une étude du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ) sur le contrat d’engagement jeune (CEJ) indique que 540 413 CEJ ont été signés depuis la mise en place du dispositif, mais que sa visibilité et sa lisibilité sont encore insuffisantes pour atteindre son plein potentiel. Des recommandations sont formulées pour favoriser le recours au dispositif.

Plus globalement, une étude de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) montre que les entrées dans tous les types de contrats aidés sont en nette diminution (- 31 %) et que cette baisse est plus marquée chez les jeunes (- 40 %), qui restent malgré tout les principaux bénéficiaires de ces contrats.

Enfin, une autre analyse de la Dares examine les suites professionnelles d’un parcours d’insertion par l’activité économique (IAE). Verre à moitié plein ou à moitié vide, la moitié des bénéficiaires d’un parcours IAE sont en emploi six mois après leur sortie du dispositif. Cette proportion est plus élevée pour les sortants d’associations intermédiaires (AI) et d’entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI) que pour ceux d’entreprises d’insertion (EI) et d’ateliers et chantiers d’insertion (ACI).

Emploi : l’insertion en chiffres

Sources