Dérives sectaires : des signalements en hausse
Près de trois ans après son dernier rapport d’activité, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) fait le point sur la période 2022-2024.
Force est de constater que le développement et la diversification des dérives sectaires ne se sont pas arrêtés au cours de ces années. Le nombre de signalements a chaque année battu le record de l’année précédente, pour atteindre son plus haut niveau en 2024 avec 4 571 alertes portées auprès de la Miviludes. Les dérives sectaires vont bien au-delà du champ des cultes et de la spiritualité, et infiltrent les secteurs de la santé, du bien-être, de la formation ou encore du coaching.
Le statut associatif sert parfois de véhicule à des structures d’embrigadement. Pour autant, les associations d’aide aux victimes, dont le rôle est largement développé et salué dans le rapport, font figure de premier rempart contre les dérives sectaires, plus particulièrement depuis le renforcement de leur rôle dans la loi de 2024.
Thomas Giraud