Baromètre des tendances du secteur associatif
Salesforce, éditeur d’un logiciel de gestion client, a publié la 5e édition de son « Baromètre des tendances du secteur associatif ». Cette étude est basée sur une enquête menée dans sept pays auprès de 1 629 dirigeants d’association et se concentre sur leur rapport à la technologie.
Après un tour d’horizon international du secteur à but non lucratif, le baromètre présente la technologie comme accélérateur de progrès et tisse un lien de corrélation entre maturité numérique et performance. Ainsi, 55 % des associations interrogées indiquent avoir besoin d’investir dans la technologie pour augmenter leurs collectes de fonds et 60 % font valoir que leurs donateurs souhaiteraient une meilleure expérience digitale.
L’étude s’intéresse également au bien-être des équipes ainsi qu’à l’engagement des collaborateurs et leur inclusion dans la communauté de travail. À ce titre, la motivation des équipes d’organisations à maturité numérique élevée serait jusqu’à trois fois et demie supérieure à celle des équipes des structures moins avancées sur le plan numérique. L’automatisation des tâches à moindre valeur ajoutée permettrait ainsi aux collaborateurs de se concentrer sur leur cœur de métier.
Par ailleurs, environ un tiers des associations interrogées déclarent avoir utilisé la technologie au service de leurs engagements climatiques (par exemple, en réduisant les déchets papier).
S’agissant des associations françaises, 34 % d’entre elles estiment la transformation numérique indispensable et 10 % se prévalent d’une maturité numérique élevée. Si la cybersécurité et la confidentialité sont citées comme principales motivations pour amorcer le virage numérique, le manque de ressources serait le principal obstacle. S’agissant des priorités des associations françaises pour les 12 prochains mois, la protection de l’environnement (45 %) et la recherche de subventions (42 %) arrivent en tête. Enfin, il convient de noter que, parmi les divers pays à l’étude, les associations françaises apparaissent comme les plus à même de faire état d’une culture du lieu de travail très stimulante ou positive (68 % des associations françaises pour 61 % tous pays confondus).