Quelle feuille de route pour l’action en faveur de l’ESS ?
Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat et du tourisme, a présenté sa feuille de route pour l’économie sociale et solidaire (ESS) lors d’une conférence de presse le 6 novembre dernier.
Déplorant un manque de connaissance de cette branche de l’économie, elle souhaite la mise en place d’une personne dédiée à plein temps à l’ESS dans chaque préfecture.
Par ailleurs, un fonds d’amorçage de 3 millions d’euros sur trois ans sera alloué à des projets d’ESS en territoire rural dans le cadre du plan « France ruralités ». Les pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) disposeront pour leur part d’une enveloppe de 2,5 millions d’euros pour la création et la structuration de pôles, et de 1,5 million d’euros pour le changement d’échelle de 15 d’entre eux.
On peut également citer une volonté de renforcer les liens et les passerelles entre l’ESS et l’économie « conventionnelle », notamment par le dialogue entre les chambres régionales de l’ESS (Cress) et les chambres de commerce et d’industrie (CCI), ou encore par la valorisation de la transmission d’entreprise sous la forme de société coopérative et participative (SCOP) ou de société coopérative d’intérêt collectif (SCIC).
Autre aspect notable : afin de renforcer l’investissement dans les projets d’innovation sociale, la ministre entend simplifier les contrats à impact et affirme une volonté de massifier le recours à ce type de contrat.